Le plastique à la cantine, c'est bientôt fini
Suite à l’adoption de la loi dite « Egalim » (loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous), les contenants en plastique et les plastiques jetables seront interdits dans les cantines scolaires au 1er janvier 2025 pour les collectivités locales de plus de 2 000 habitants. La loi « Agec » (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) permet l’utilisation de matériaux inertes et durables.
A partir de 2025, aucun plastique jetable ne sera autorisé dans les cantines, pas plus que les assiettes, gobelets, pichets, contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service. Le passage notamment aux bacs lavables est un défi pour les équipes de cuisine. En effet, le changement de matériau aura des conséquences organisationnelles, humaines et financières. Face à la complexité de cette problématique, les collectivités doivent s’y préparer dès aujourd’hui et anticiper l’ensemble des conséquences à moyen-long terme de l’abandon du plastique.
Ainsi, des collectivités de toute la France se sont d’ores et déjà réunies dans un groupe de travail sur la recherche d’alternatives au plastique au sein de l’association Agores (professionnels de la restauration collective) et ont initié des tests à grande échelle.
Les innovations et les solutions de bacs réutilisables se multiplient : inox, verre, porcelaine…Ces contenants lavables représentent un investissement non négligeable pour certaines collectivités. Cette nouvelle organisation fait peser sur le personnel une tache nouvelle pénible qui peut être source de trouble musculosquelettique. Le poids supplémentaire aura un impact en termes d’ergonomie et de manipulation pour ces agents.
Il faut également ajouter les investissements pour le lavage de ces bacs. Les collectivités ont le choix en fonction du foncier disponible et des leurs ressources financières d’externaliser ou de s’équiper d’une laverie.
La succession de nouvelles prescriptions à l’égard de la restauration collective depuis une dizaine d’années témoigne d’exigences croissantes en matière de santé et d’environnement. Ces nombreuses évolutions demandent d’accompagner les personnes, d’expérimenter et de se former.
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