Les nouvelles technologies au service de la modernisation du territoire
La délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation a publié le 15 avril dernier un rapport mettant en valeur les nouvelles expériences technologiques menées par les collectivités.
Ces dernières sont destinées à simplifier et à améliorer la vie de leurs administrés. Elles sont également une source d'attractivité pour l'installation de nouveaux habitants et la création de nouveaux emplois sur la commune. Elles rendent ainsi, selon les auteurs du rapport, "nos territoires plus intelligents, mais surtout économiquement plus efficaces, socialement plus équitables et écologiquement plus durables".
Ce rapport présente des exemples concrets de bonnes pratiques locales, témoignant de la diversité des territoires, qui pourront inspirer de nouveaux élus. Il formule aussi plusieurs recommandations afin d’accompagner les collectivités vers cette transition technologique qui pourrait assurer un égal accès au service public sur l’ensemble des territoires et alléger certains coûts d’exploitation.
Les nouvelles technologies abordées sont multiples comme l’éclairage public intelligent, la collecte de données pour gérer en temps réel la production et la consommation d'énergie, les capteurs pour mesurer la qualité de l'air, les stationnements intelligents, ou la surveillance des risques d'incendies par drones.
Il rapporte notamment l’expérience menée par une petite ville de 3 200 habitants des Bouches-du-Rhône, Meyrargues. Cette ville qui connaît une faible densité de population sur son territoire a misé sur le Li-Fi. Cette technologie permet de diffuser des données par des lampadaires communiquant équipés de lampes à LED connectées au réseau sans passer par le wi-fi. Les Smartphones disposant d’une application dédiée à cette technologie peuvent ainsi recevoir ces informations. Cette technologie est en moyenne cent fois plus rapide que le Wi-Fi conventionnel et n'exige aucune identification de l'utilisateur.
Un autre exemple concernant la commune de Nîmes est mis en avant. Cette ville a connu une dramatique inondation entraînant le décès de 22 personnes en 2002. Le contrôle des zones de crue à risque se réalise aujourd'hui grâce à un dispositif de collecte numérisée des informations météorologiques. Il s'appuie sur des données radar, un réseau de 27 stations de mesures hydrométéorologiques, et des caméras de surveillance positionnées en ville en des points stratégiques. Cette analyse permet aux autorités locales de décider des actions à déployer dans le cadre du plan communal de sauvegarde.
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